Les protéines d’origine végétale sont communément utilisées comme matière première dans la préparation des ingrédients cosmétiques et peuvent être présentes à l’état de traces dans des extraits végétaux.
Nous trouvons notamment les matières premières à base de blé, soja, riz, avoine, tournesol, amande et arachide. Les protéines de blé confèrent aux cosmétiques une forte élasticité lors de l’hydratation de la peau. Les protéines de soja sont utilisées pour leurs propriétés gélifiantes et émulsifiantes dans les produits cosmétiques.
Les extraits végétaux lipidiques peuvent contenir, en fonction de leur procédé de fabrication, un taux résiduel de protéines.
Ces protéines peuvent être potentiellement une source d’allergie de type I d’origine alimentaire, et qui est stimulée par une exposition complémentaire d’origine cutanée sur peau lésée.
Une attention particulière est donc portée sur les protéines de blé qui font ainsi partie des allergènes récurrents, responsable de réactions indésirables ces dernières années, bien que rares mais pouvant être extrêmement graves (asthme, démangeaison ou choc anaphylactique) et sont classés à ce titre dans la catégorie des “nouveaux allergènes”.
Du fait de leur potentiel allergisant, la quantité et le type de protéines présentes dans les matières premières doivent être mesurés et caractérisés.
Dans cette optique, le réseau des laboratoires Intertek vous propose:
- Le dosage des protéines dans les matières premières cosmétiques (huiles, cires, solutions aqueuses, cellulaires…) avec une méthode d’analyse dont la limite de détection est < à 5 mg/kg (ou 5 ppm)
- La caractérisation des protéines par une analyse de distribution de taille pour des protéines avec une taille supérieure à 2,5kDa